Les règles d’or pour construire une maison passive
Actuellement, avec l’importance des enjeux environnementaux, de plus en plus de personnes recherchent des techniques pour consommer d’une manière responsable. Voilà pourquoi, les maisons passives sont désormais tendances dans le monde de la construction, car elles ont un aspect écologique. Toutefois, avant de s’aventurer dans une telle démarche, il est indispensable de connaître les règles du jeu ! Décryptage.
La réduction de la consommation énergétique
En comparaison à une maison déjà bâtie, la maison passive consomme moins de 90% d’énergie. Pour vêtir l’appellation « passive », la consommation en chauffage de la construction doit rester inférieure à 15 kWh/m² par an. Pour affronter le froid hivernal, elle emploiera d’autres sources de chaleur, notamment une excellente isolation, les matériaux efficaces et des puits de lumière dans plusieurs parties de la maison.
L’utilisation des matériaux spécifiques pour la construction d’une maison passive
Étant donné que les constructions passives en France ne sont régies par aucune législation, les propriétaires n’ont donc aucune obligation à respecter. Toutefois, il serait contre nature de mettre du plastique dans une construction soi-disant écologique, n’est-ce pas ? Ainsi, pour la façade et l’ossature de la maison, privilégiez le bois, surtout en provenance des forêts Françaises dirigées durablement. Quant à l’isolation, plusieurs possibilités s’offrent à vous : briques, terre cuite, béton écologique, etc.
L’optimisation de l’isolation de la maison
Les maisons passives doivent leur consommation 90% moins par rapport à une maison déjà bâtie à un élément-clé : leur excellente isolation. Dans une maison passive, les épaisseurs de l’isolation thermique peuvent atteindre 50 cm. D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’on opte pour une ossature en bois, car elle permet le placement direct de l’isolant à l’intérieur des murs. Question fenêtres, elles seront aussi en bois pour que l’isolant puisse y être enfermé. Mais, à l’inverse des maisons traditionnelles, les maisons passives ont le privilège de mettre un vitrage triple.
L’emploi des énergies « propres »
Le drapeau d’une maison passive est sans conteste l’utilisation des énergies propres. Parmi les énergies les plus utilisées, on peut noter les panneaux solaires, ainsi que la récupération d’eau de pluie. Mais, outre l’emploi des énergies propres, il est inévitable de faire le bon choix pour ses appareils électroménagers. L’idéal est d’opter pour ceux ayant une faible consommation.
L’élimination des ponts thermiques
Piqure de rappel : les ponts thermiques constituent un phénomène généré par une isolation par l’intérieur pendant la création de la maison. En raison de la non-continuité de l’ossature de ce dernier, surtout sur les murs de séparation et les étages, un pont thermique se met en place. Quelle est la conséquence de la création d’un pont thermique ? La différence de températures dans chaque pièce est le principal effet de ce phénomène. Or, dans une maison passive, on recherche une douceur constante dans toutes les pièces de la maison. Là encore, l’ossature en bois joue un rôle essentiel, car elle évite les disparités thermiques et permet un excellent déplacement de chaleur entre les pièces et les étages.